Dis, quand reviendras-tu ?
Il y a les anniversaires que l'on se plait à fêter. Et il y a ceux qui dès le réveil vous enserrent le coeur dans un étau.
C'était quelques jours avant Noël, il y a un an, le 20 décembre 2007. Dimitri était relaché sur le site de l'hôpital et la blessure ne s'est jamais refermée...
Et cet ballade lanscinante qui depuis ce matin me taraude, avec seulement quelques mots modifiés :
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
Voilà combien de temps que tu es reparti,
Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage,
Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage,
Au printemps, tu verras, je serai de retour,
Le printemps, c'est joli pour se faire des mamours,
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons loin des rues de Perpi.
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus.
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois,
A voir les chats si beaux dans cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne,
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine,
Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne,
Ton image me hante, je te parle tout bas,
la blessure éveillée, et j'ai le mal de toi,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours,
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour,
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
Comment faire de nous deux mes plus beaux souvenirs,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus...
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