Chats en famille : Homère et Malice
Le rythme du chat n'est pas le notre. Nous vivons à l'heure de l'immédiat, du tout tout de suite, du clé en main, et le sage adage "laisser le temps au temps", sonne pour beaucoup de gens comme un archaïsme incompréhensible.
Immuable, le chat ne répond pas à ces critères du monde moderne. Les passionnés de ce petit félin le savent. Chez Laetitia, le temps est pourtant à l'oeuvre. Tout doucement, jour après jour, parfois imperceptible, trop lent sans doute aux yeux de beaucoup. Petit à petit, il rapproche Homère et Sami...
Beaucoup trop de gens croient d'autre part qu'ils seront en mesure d'éduquer un chat, à condition que le chaton ait tout juste 2 ou 3 mois. Si l'on considère le fait que bon nombre d'entre eux témoignent déjà de carences évidentes dans l'éducation de leurs propres enfants, comment dans ces conditions pourraient-ils s'y prendre pour mener à bien cette tache à l'égard d'un animal ? L'essentiel de son éducation, de son comportement futur, le chaton le doit d'abord à sa mère. Et dans le cas où celle-ci n'aurait pu parfaire cette éducation, un futur maître a plus à attendre de l'aide que des compagnons équilibrés apporteront à un nouveau venu, qu'à sa propre approche de la psychologie féline. Les premières semaines de Malice dans son nouveau foyer en sont l'illustration. Elle apprend plus en observant ses compagnons, par mimétisme, que par les interventions de ses maîtres. Sans doute, le vécu antérieur de l'animal, son caractère, le prédispose-t'il à une évolution plus ou moins rapide.
Il ne nous reste plus qu'à espérer, que forts de ces deux principes, des familles voudront bien donner leur chance à Silice, Camille, Pétochon, Memphis et Kenzo.