L'adieu à Moïse
Aux questions sans réponses, aux doutes accumulés en dépit des bonnes intentions renouvelées, s'ajoute l'absence d'adoptants, de dons, de familles d'accueil, de terrains de relache. Heureusement, ce samedi matin, "Miss Phélès" est venue en bus depuis Bages pour nous rejoindre, avec deux sacs de croquettes. C'est en lui montrant les points de nourrissage que nous faisons connaissance de Salomé et de ses bébés, quatre adorables petites boules de trois semaines qui nous attendrissent. Nous les découvrons sous des barraquements, derrière le grillage qui sépare le chantier du nouvel hôpital, de l'ancien site sur lesquel nous opérons, en un lieu particulièrement exposé.
Mais nous n'avons guère le temps de nous attendrir. L'un des chatons semble mal en point et rejeté par sa mère. Son regard nous bouleverse. C'est Miss Phélès qui parvient à passer le grillage pour le recueillir. Il va être midi. La vétérinaire de Médipole-Cabestany nous invite à lui amener le chaton à 14 heures. Nous achetons du lait et un biberon. Nous avons près de deux heures à attendre. C'est chez moi, que Miss Phélès tente avec plus ou moins de succès de l'alimenter. Elle le baptise Moïse. Le petit est déshydraté. Surtout, sa respiration semble étrange. Il finit par s'endormir tranquillement. Notre nouvelle bénévole est prête à le recueillir et le sauver malgré la difficulté de la tâche : des biberons réguliers y compris la nuit pendant encore plus d'un mois. Quatorze heures. Le verdict de la vétérinaire tombe : à la déshydratation s'ajoute une insuffisance respiratoire importante qui compromet le succès du sauvetage et handicapera Moïse tout au long de sa courte vie s'il parvient à survivre. Elle nous laisse le temps de nous décider. Le choix est douloureux. Nous suivons l'avis du praticien : Moïse est endormi. Ce soir là, une nouvelle étoile allait briller dans le ciel.
Je dédie ce blog à Moïse, et à tous ceux que nous n'avons pas pu sauver.
Mais nous n'avons guère le temps de nous attendrir. L'un des chatons semble mal en point et rejeté par sa mère. Son regard nous bouleverse. C'est Miss Phélès qui parvient à passer le grillage pour le recueillir. Il va être midi. La vétérinaire de Médipole-Cabestany nous invite à lui amener le chaton à 14 heures. Nous achetons du lait et un biberon. Nous avons près de deux heures à attendre. C'est chez moi, que Miss Phélès tente avec plus ou moins de succès de l'alimenter. Elle le baptise Moïse. Le petit est déshydraté. Surtout, sa respiration semble étrange. Il finit par s'endormir tranquillement. Notre nouvelle bénévole est prête à le recueillir et le sauver malgré la difficulté de la tâche : des biberons réguliers y compris la nuit pendant encore plus d'un mois. Quatorze heures. Le verdict de la vétérinaire tombe : à la déshydratation s'ajoute une insuffisance respiratoire importante qui compromet le succès du sauvetage et handicapera Moïse tout au long de sa courte vie s'il parvient à survivre. Elle nous laisse le temps de nous décider. Le choix est douloureux. Nous suivons l'avis du praticien : Moïse est endormi. Ce soir là, une nouvelle étoile allait briller dans le ciel.
Je dédie ce blog à Moïse, et à tous ceux que nous n'avons pas pu sauver.