Emmenez moi : la chanson des chats de l'hôpital
Bien que la bonne marche de La chattounerie, sa petite maison de retraite pour chats, oblige Caro à un énorme investissement, elle a pris un peu de son précieux temps pour transformer quelque peu les paroles de la chanson de Charles Aznavour "Emmenez moi". Désormais, et grace à elle, les chats de l'hôpital ont leur chanson...
Merci de prendre un instant le temps de la chanter avec eux. Pour cela il vous suffit d'ouvrir dans une nouvelle fenêtre le lien suivant :
http://www.youtube.com/watch?v=4HZ4T00JU2w&feature=related
Vous pourrez alors fredonner avec nos protégés, sur ces nouvelles paroles :
A l'hôpital où le froid et l'ennui
s'acharnent sur nous
Ils arrivent les mains alourdies
de croquettes et d'eau
Ils viennent de quelques quartiers
Apportant avec eux
Des idées de sauvetage
Aux reflets de ciels bleus
De mirages
Traînant des trappes avec eux
Des gens inconnus
nous promettent liberté
en quittant tous ces murs
sans avenir
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que ces bâtiments
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des humains
Il me semble que la misère
Serait moins pénible en maison
Dans la trappe à la tombée du jour
Je me suis fait prendre
Quand on vient me chercher enfin
Un espoir demain
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux destin
Se dessine
Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon maître
Quand les portes ferment, que les humains
Rejoignent leur sort
Moi je rêve encore jusqu'au matin
A l'amour si fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des humains
Il me semble que la misère
Serait moins pénible en maison
Un bénévole me parle en souriant
Il semble si bon
Il me dit qu'un doux foyer m'attend là
Dans la région
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'avant
Sur l'amour d'un humain
Et rien n'est important
Que de vivre
Où les calins permis
Vous ravissent le cœur
Embrassant m'a t'on dit
de leurs lèvres en coeur
Qui enivrent
Je fuirais laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En miaulant très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des humains
Il me semble que la misère
Serait moins pénible en maison...