Elliott : quand la raison l'emporte sur le coeur...
En posant au sol la cage de trappage, près de l'endroit où le matin même nous avions relâché Solstice, l'une de ses conquêtes, j'attendais un signe de lui, quelque chose qui m'apaiserait et me donnerait la certitude que nous faisions le bon choix. Il s'est aussitôt redressé en position assise et s'est mis à renifler l'air avec force, comme s'il s'enivrait de l'odeur d'un parfum. Puis, il a commencé à miauler. C'est par les odeurs qui venaient à lui, qu'Elliott a compris qu'il était de retour CHEZ LUI, sur SON territoire, sur le lieu unique de sa naissance et de ses sept années de vie. La trappe s'est ouverte, et Elliott est sorti de la cage en trottinant. Avant de tourner au coin d'un pavillon, il s'est retourné et m'a regardé, avant de reprendre son chemin.
La décision de relâcher Elliott fut dure à prendre. Nous avons beaucoup écouté, tout particulièrement ceux qui par leurs commentaires sur ce blog,nous encourageaient à opter pour une autre solution, la solution du coeur. Nous avons aussi écouté nous parler de leur Elliott, tous ceux qui sur place auront demain, comme il l'ont déjà eu hier, la tâche de veiller sur lui. Nous les avons ainsi entendu dire toute leur admiration pour le vieux baroudeur, toute leur tendresse aussi, et ils nous ont fait promesse de continuer à le choyer. D'autres, ayant consacré leur vie aux chats errants, nous ont aussi fait comprendre les dangers de vouloir à tout prix faire penser un animal selon des critères et une sensibilité propres à l' humain. Tant qu'il demeurera le prince des lieux, Elliott, dit Saroumane, restera donc sur son territoire.
Sur le site, d'autres chats n'ont pas la même vie que lui : dominés, rejetés tant par leurs congénères que par les humains, sans territoires ni abris, toujours sur leurs gardes, ils ne parviennent pas à se faire une place.
C'est à la vie de ceux-là, qu'il nous faut à présent songer.
La décision de relâcher Elliott fut dure à prendre. Nous avons beaucoup écouté, tout particulièrement ceux qui par leurs commentaires sur ce blog,nous encourageaient à opter pour une autre solution, la solution du coeur. Nous avons aussi écouté nous parler de leur Elliott, tous ceux qui sur place auront demain, comme il l'ont déjà eu hier, la tâche de veiller sur lui. Nous les avons ainsi entendu dire toute leur admiration pour le vieux baroudeur, toute leur tendresse aussi, et ils nous ont fait promesse de continuer à le choyer. D'autres, ayant consacré leur vie aux chats errants, nous ont aussi fait comprendre les dangers de vouloir à tout prix faire penser un animal selon des critères et une sensibilité propres à l' humain. Tant qu'il demeurera le prince des lieux, Elliott, dit Saroumane, restera donc sur son territoire.
Sur le site, d'autres chats n'ont pas la même vie que lui : dominés, rejetés tant par leurs congénères que par les humains, sans territoires ni abris, toujours sur leurs gardes, ils ne parviennent pas à se faire une place.
C'est à la vie de ceux-là, qu'il nous faut à présent songer.