Kouraï la belle, Kouraï la douce
C'est après avoir vainement courru après Eliott et Symphonie, que nous avons fini par poser notre cage de trappage : y entrerait celui ou celle qui le voudrait bien, afin que nous puissions honorer notre rendez-vous de stérilisation du lendemain matin. La petite Kouraï ne se fit pas prier. La fermeture de la trappe ne l'empêcha même pas de continuer à manger la boite de Sheva qui lui était destinée. A défaut de place chez Nathalie, c'est donc chez moi, que Kouraï passerait la nuit avant d'être confiée au vétérinaire puis relachée sur le site.
Ce n'est qu'une fois arrivé à mon domicile, que je devais prendre conscience de toute la beauté de Kouraï. Une petite chatte à poils longs, dont je soupçonnais une ascendance persanne. Que faisait donc sur le site une telle merveille ? Ce fut la question que me posa mon vétérinaire lorsque le lendemain je vins la récupérer après sa stérilisation et son identification, en me faisant remarquer qu'elle était très sociable. Elle était négative au test Fiv et Flev.
Elle demeura une nouvelle nuit chez moi, dans une cage de sociabilisation. J'avais décidé de la garder et de la placer. Si nous ne parvenions pas à lui trouver rapidement un adoptant, c'était vraiment à désespérer! Kouraï ne resta pas plus de 24 heures en cage. Elle se laissait approcher et caresser. Je la libérais dans ma salle de bain en lui offrant tout le confort possible. Elle était calme et caline et recherchait ma compagnie. Il devenait de plus en plus évident que cette jeune chatte de 5 -6 mois, n'était pas née sur le site de l'hôpital où n'elle n'avait pas sa place. Probablement y avait-elle été abandonnée par des maîtres peu scrupuleux...
Quatre jours durant ,je me suis laissé allé à son charme, attendri par sa douceur, conscient de l'avoir sortie de ce qui pour une chatonne comme elle, se serait révélé être un lieu d'enfer. Mais je ne pouvais encore en prendre toute la mesure.
Une de nos rares bénévoles la prit alors chez elle en accueil, avec l'espoir de pouvoir rapidement transformer cet accueil en adoption. C'est elle, qui devait nous confirmer ce que nous pensions du passé de Kouraï. Oui, Kouraï avait bien été lachement abandonnée, à cinq mois : elle était dégriffée et s'était ainsi retrouvée là, mutilée et sans la moindre possibilité de défense, donc de survie.
Ainsi, sur notre bonne ville de Perpignan, sévit une ordure qui sous le nom de vétérinaire, pratique en toute impunité, des mutilations douloureuses et traumatisantes pourtant interdites par la Loi. Quand aux crapules qui ne méritent pas le qualificatif d'humains et abandonnent au bout de trois mois la petite peluche qui a cessé de plaire, après l'avoir mutilée pour protéger leur canapé en cuir, ils ne sont pas spécifiques à notre ville. Il y en a hélas partout et beaucoup trop. Pour eux, il ne peut y avoir que mépris et dégoût.
Ce n'est qu'une fois arrivé à mon domicile, que je devais prendre conscience de toute la beauté de Kouraï. Une petite chatte à poils longs, dont je soupçonnais une ascendance persanne. Que faisait donc sur le site une telle merveille ? Ce fut la question que me posa mon vétérinaire lorsque le lendemain je vins la récupérer après sa stérilisation et son identification, en me faisant remarquer qu'elle était très sociable. Elle était négative au test Fiv et Flev.
Elle demeura une nouvelle nuit chez moi, dans une cage de sociabilisation. J'avais décidé de la garder et de la placer. Si nous ne parvenions pas à lui trouver rapidement un adoptant, c'était vraiment à désespérer! Kouraï ne resta pas plus de 24 heures en cage. Elle se laissait approcher et caresser. Je la libérais dans ma salle de bain en lui offrant tout le confort possible. Elle était calme et caline et recherchait ma compagnie. Il devenait de plus en plus évident que cette jeune chatte de 5 -6 mois, n'était pas née sur le site de l'hôpital où n'elle n'avait pas sa place. Probablement y avait-elle été abandonnée par des maîtres peu scrupuleux...
Quatre jours durant ,je me suis laissé allé à son charme, attendri par sa douceur, conscient de l'avoir sortie de ce qui pour une chatonne comme elle, se serait révélé être un lieu d'enfer. Mais je ne pouvais encore en prendre toute la mesure.
Une de nos rares bénévoles la prit alors chez elle en accueil, avec l'espoir de pouvoir rapidement transformer cet accueil en adoption. C'est elle, qui devait nous confirmer ce que nous pensions du passé de Kouraï. Oui, Kouraï avait bien été lachement abandonnée, à cinq mois : elle était dégriffée et s'était ainsi retrouvée là, mutilée et sans la moindre possibilité de défense, donc de survie.
Ainsi, sur notre bonne ville de Perpignan, sévit une ordure qui sous le nom de vétérinaire, pratique en toute impunité, des mutilations douloureuses et traumatisantes pourtant interdites par la Loi. Quand aux crapules qui ne méritent pas le qualificatif d'humains et abandonnent au bout de trois mois la petite peluche qui a cessé de plaire, après l'avoir mutilée pour protéger leur canapé en cuir, ils ne sont pas spécifiques à notre ville. Il y en a hélas partout et beaucoup trop. Pour eux, il ne peut y avoir que mépris et dégoût.